Poèsie

Toliendras monte sur une chaise

Avec votre permission Capitaine je vais vous déclamer un pome de mon cru. je l'avoue ce n'est as elique -je n'ai jamais réussi à les égaler même si on m'a instruit- mais j'espère qu'il vous plaira et à vous aussi nobles Pirates...
Je l'ai nommé Le Cri!

Mais quel ce grand fossé qu'est la mort
Qui me sépare de toi pendant que gît ton corps
Parmi tant d'autre, dans un cimetière,
Sous une tombe avec des fleurs déposées hier.
J'en mettrai tous les jours
Sur ton nouveau domicile pour toujours.
J'ai envie de crier ouvertement
Ma douleur récalcitrante et larmoyante...
Mais ma fierté d'homme
Refuse de se laisser aller aux larmes difforment
C'est pourquoi je te prie Seigneur
D'avoir pitié de mon coeur.
Exauce moi un souhait
Et je te laisserai en paix.
Puisse ma bien aimée
Trouver le chamin de la paix
Et que jamais je ne l'oublie
Dans l'abîme qui m'engloutit...

Trés beau, bravo Tolendrias.
Merci a toi.

**Un léger sourire flotant sur son visage, c'est d'un voix douce qu'il se décida à emboiter le pas du poète.**

-Capitaine, laissez moi à présent vous parler d'une petite fée, vivant dans les lymbes de Strangleronce...
Une petite fée qui vous ressemble surement...

**Prend un air angélique, puis s'éclaircit la voix, pour commencer :**

La Fée...

Au coeur de la tempête et des douloureux orages,
Malmené par un vent fatal et des éclairs sauvages
Endommageant sans pitié, ses ailes déjà tant usées
La douce fée continue pourtant à danser, malgré ses élytres brisés
Ignorant la tourmente, elle sait ! Car de ses écris féériques
Emergent des univers éblouissant et des mondes fantastiques.

Figure du passé, dandys élancés et vampires romantiques
Errent dans son royaume gorgé de roses magnifiques
Exhalant leur troublant parfum suranné dont naitra une oeuvre magique...

**Nerull se tut**

Wah, c'est de vous tout ça ?!

Sorsha en reste sans voix....

Prend la parole.

Hmmm ça me fait penser que j'en connais quelques un de poèmes.
En voici un qui vient de par chez moi, là haut...

S'eclaircit la gorge.

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits
Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir,
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir


(je vous rassure c'est pas de moi, mais c'est un très beau poème non ? - Charles Baudelaire (1821 - 1867) - Les Fleurs du Mal - Spleen)

Ce monsieur Baudelaire me dépasse largement... <pousse un long soupir, puis son regard se pose sur un point fixe.>
Bref.. Je peux tout de même vous faire part de celui ci. <son regard étant mêlé d'une lueur étrange, où une note de tristesse en découle>
Le voila...

Qu'est ce que l'amour ? Aimer et être aimer en retour
Il y a longtemps qu'il défit le temps
Ce sentiment de douceur et douleur par moment
Ephémère ou éternel, immortelle pour chaque mortel
Indispensable pour rendre la vie belle
Bonheur quand on l'a, tourment quand on le suit
On le cherche en vain quand on le trouve enfin il nous fuit
Ombre de nos peurs torture de coeur
Lueur autrefois cri du coeur parfois leurre
Amour mystère et magie à l'image de celui ou de celle qui le dit.

Diantre!
Nous avons ici deux poetes!!
Encore messieurs! Quel plaisir pour l'ouie, l'ame et le coeur!!

Effectivement, mes "oeuvres" font bien pâle figure à coté mais daigné accepter l'impudence que j'ai de réciter un poème:

Le pouvoir de l'amour


A toi mon amour je te dédis ces quelques motS
Ma vie fut changé grâce à toi et à l'amouR.
Oraison d'une vie: Je ne te quitterai plU
Usurpation de mon coeur par l'imbrogliO
Rattaché à la douceur qui me maintiens manuJ,
Rumeur de l'existence d'une chose férU,
Intègre qui causa la perte de RoméO.
Moi, je suis tombé dans son lit, alors qu'un ponT
Enjambant la rivière m'aurait suffit... ou un piC...
A tout jamais maintenant je suis ton esclavE.
Vénus avait promis à l'Homme un certain rêV,
Embrasant ceux-ci tant que l'amour durerA.
Comprenant que toutes phrases sont inutilE,
Toutes celles autres que celles traitant de la faiM
Onirique que nous inspire le doux appel de la nuI.
Unis pour la vie et au delà de l'obscuR
Jalon qui ne m'empêchera jamais de t'aimeR.
Or le temps de l'au delà est compté; sans vU
Ultérieur qui me permettra, comme RoméO
Rejoignant sa belle, d'être avec toi sous forme d'âM.
Sonne les cloches, notre amour perturerA!

Miranus s'incline devant tant de talent

Non mais c'est quoi c'est discourt de fillette !
Allez pirates, j'veu tout le monde sur le pont !
Marinus verifi le cap, Croco ....bouge pas..

Toliendrias va aidé l'voleur à la vigie !

Nerul, inspecte l'interieur des cales voir si on à pas un coulé d'eau !


.... non mais c'est quoi ... cette "poesie" ....

Bravo!!
C'est trés....
M' ENFIN MARTIGAN!!!!!

Miranus chuchotte au Capitaine,

- Laissez Capitaine, il ne peut comprendre, il est jalou.

Se retourne vers Martigan

-Si je puis me permettre c'est Miranus, mais bon , je vais vérifier ton cap.

Miranus en allant vérifier le cap passe à coté de Toliendras et Nerul et chuchotte.

- Bravo les gars, n'hésitez pas à nous résister d'autres poèmes comme celui là. Il en faut pour garder le moral surtout en cette période où tous le monde veut notre peau. Ca détente ...

L'écoutez pas, il est est jaloux !
Et continuez, mois ça me plait !!
Et à plein d'autres aussi, en fait y'a que ce vieux grincheux qu'est pas content, mais après tout !
Il est là pour ça hehe.

Voilà allez faire comme "Mi'anus" comme dirais "Laza'", au boulot ...

Capitaine faut d'lordre !

Et toi l'voleur va pas commencé à m'chauffé maint'nant j'suis ausi second .... j'suis le second second ... Donc autant le droit que toi de dire

AU BOULOT BANDE DE FEIGNASSES !

VOUS LA JOUEZ PAS SIRENE AVEC LES CLIN D'OEIL ET LES COQUILLAGE SUR LE TORSE !

ALLEZ BANDE DE LOPETTES ! AU BOULOT !

*Martigan part en courant*

Oui capitaine, j'vous aurez les autres !!!